L'étude de définition pour un jardin de l'Orient à Gestel permet d'établir un ensemble d'hypothèses concernant la réhabilitation du parc et du château, la régénérescence du milieu naturel et notamment l'identification de pratiques contemporaines susceptibles d'engendrer un dynamique sur le long terme.
Le parc devient un espace d'expérimentation traversé de jardins/clairières thématiques, confiés à des jardiniers.
Le château est un oeil qui domine le paysage, mais qui regarde le lointain à contre-jour. Il est transformé en outil de vision : projections de documents sur la Compagnie des Indes et immense sténopé, qui rapproche les lointains.
Dans les champs une grande serre de culture est installée pour cultiver des plantes provenant des Indes. A l'instar de la pratique des marins et herboristes, un processus de circulation et diffusion des graines est réactivé. L'exposition thématique se confond avec un espace de production.